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Vous pensez que lorsqu’on se lance en auto-entreprise, le plus difficile est de trouver des clients ? Détrompez-vous, car il existe un autre challenge conséquent : gérer son argent au quotidien.
Ce statut n’est, en effet, pas simple : les revenus varient d’un mois à l’autre, il faut penser aux cotisations, on ne sait jamais vraiment combien on peut se verser. Alors, comment garder le contrôle sur ses finances quand on est à son compte ? Voici quelques pistes concrètes pour améliorer la gestion de vos flux financiers en tant qu’auto-entrepreneur.
Séparer ses comptes pro et perso : la base d’une gestion claire
Un réflexe revient constamment lorsque l’on ouvre son auto-entreprise : tout faire passer sur le même compte bancaire. Bon nombre de personnes se servent de leur compte courant personnel pour faire passer les paiements clients, les achats, les dépenses du quotidien…
Agir ainsi peut sembler simple au départ. Vous aurez peut-être l’impression de limiter les frais en ne payant qu’une seule banque, mais vous prenez le risque de tout mélanger. Avec un seul compte :
- difficile de savoir ce qui relève de votre activité pro ;
- impossible d’avoir une vision claire de votre chiffre d’affaires réel ;
- et surtout, vous risquez de mal déclarer vos revenus ou d’oublier des charges.
À terme, cette confusion peut poser des problèmes avec l’URSSAF ou les impôts, car vous ne pouvez pas justifier facilement les mouvements d’argent liés à votre activité.
L’idéal serait donc d’ouvrir un compte professionnel séparé pour tous vos paiements clients et ne pas les mélanger avec toutes vos dépenses personnelles. Il vous suffira ensuite de transférer chaque mois une somme fixe vers votre compte perso, que vous pouvez considérer comme votre « salaire ».
De cette façon :
- Vous voyez immédiatement combien vous gagnez et combien vous dépensez pour votre activité.
- Vous pouvez suivre votre trésorerie sans tri fastidieux à la fin du mois.
- Vous êtes prêt en cas de contrôle (tout est clair et traçable).
- Vous gagnez un temps considérable lors de la déclaration URSSAF, car votre chiffre d’affaires est directement lisible.
Découvrez le compte pro en ligne avec Shine
Shine est un véritable copilote financier pour les indépendants.
Avec son compte pro gratuit, vous pouvez :
- créer des sous-comptes avec IBAN unique pour ranger votre argent dans des “boîtes” dédiées (par exemple, provisionner vos charges fiscales ou votre TVA) ;
- utiliser un estimateur de charges fiscales connecté pour savoir en temps réel ce qu’il vous restera après impôts ;
- éditer des devis et factures illimités dès le plan gratuit.
- et pleins d'autres fonctionnalités !
Bref, le compte pro Shine vous aide à piloter votre activité sereinement, à garder une vision claire sur vos finances et à éviter les mauvaises surprises.
Bon à savoir 💡
Depuis la loi PACTE, vous devez ouvrir un compte bancaire dédié à votre activité professionnelle si votre chiffre d’affaires dépasse 10 000 € pendant deux années consécutives. Cela étant, même en dessous de ce seuil, c’est vivement conseillé.
Anticiper ses dépenses et charges fiscales
En micro-entreprise, vous payez vos cotisations sociales et vos impôts sur la base de votre chiffre d’affaires encaissé (et non sur vos bénéfices). Vos dépenses professionnelles ne sont pas déductibles. Même si vous avez eu beaucoup de frais un mois donné (achat de matériel, abonnements, déplacements…), vos cotisations seront calculées sur le montant de chiffre d’affaires total encaissé.
En clair, vos charges ne diminuent pas en cas de dépenses élevées, contrairement à une entreprise classique qui peut déduire ses coûts avant de calculer son impôt. D’où l’importance d’anticiper vos charges sociales et fiscales en mettant de côté une partie de vos revenus dès leur encaissement, pour éviter toute tension de trésorerie.
Sans une bonne anticipation, il peut donc être très facile de se retrouver à court de trésorerie au moment du paiement URSSAF ou de la déclaration d’impôt. Pour ce faire, le mieux reste de se constituer une sorte « d’enveloppe fiscale », qui servirait de « compte charges et sécurité ».
Dès que vous encaissez une facture, mettez de côté automatiquement 20 à 30 % de votre chiffre d’affaires sur un sous-compte dédié. À titre d’exemple, si vous facturez 2 000 € dans le mois et que votre taux de cotisation est de 21,2 %, mettez de côté 424 € immédiatement. Cette somme servira à régler vos cotisations sociales, la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises) et, le cas échéant, l’impôt sur le revenu. Vous évitez ainsi le « choc de trésorerie » au moment du paiement.
Autre astuce, pour ne pas surévaluer ou sous-évaluer vos réserves, vous pouvez utiliser l’estimateur de charges URSSAF ou celui intégré à des outils comme Shine pour mieux estimer vos charges fiscales, par exemple. Ces outils calculent automatiquement vos cotisations selon votre secteur d’activité (vente, service, profession libérale) et votre taux applicable (12,3 %, 21,2 %, 24,60 %).
En dehors des impôts et cotisations, pensez aussi à prévoir :
- vos abonnements pros (logiciels, assurance, site web, etc.) ;
- vos achats matériels (ordinateur, outils, fournitures) ;
- vos dépenses imprévues (remplacement d’équipement, déplacement, etc.).
Par ailleurs, quand on travaille à son compte, les revenus peuvent varier fortement d’un mois à l’autre : un mois très rentable, un autre plus calme. Pour éviter de vivre avec cette insécurité financière, beaucoup d’auto-entrepreneurs mettent en place un revenu mensuel fixe, qu’ils s’autoversent, un peu comme un salaire. L’idée, c’est de ne pas dépenser tout ce que vous gagnez le mois où ça va bien, mais de garder une partie de côté pour amortir les mois plus faibles.
Suivre sa trésorerie en temps réel
En tant qu’auto-entrepreneur, certes, avoir conscience de son chiffre d’affaires est important, mais ce qui l’est d’autant plus, c’est savoir ce qui rentre, ce qui sort, et ce qu’il vous reste à tout moment.
Et pour cause en règle générale, les flux d’argent changent vite : un client qui paie, un abonnement qui se renouvelle, une facture oubliée… Si vous ne suivez votre trésorerie qu’une fois par mois, vous risquez :
- de manquer une dépense importante ;
- de ne pas anticiper un paiement URSSAF ;
- de penser être à l’aise financièrement alors que vous avez des charges à venir.
Suivre en temps réel cette trésorerie permet donc de décider rapidement : puis-je investir, dois-je ralentir mes dépenses, puis-je me verser plus ce mois-ci, etc. Pour ce faire, vous pouvez suivre vos comptes :
- Avec un tableur (Excel ou Google Sheets). Notez vos entrées (factures encaissées) et vos sorties (charges fixes, achats, cotisations). Calculez votre solde et faites un suivi hebdomadaire.
- Avec un outil automatisé. Avec Shine, par exemple, votre compte bancaire est directement intégré à l’application, donc la synchronisation est native. Vous n’avez rien à connecter ou à importer manuellement comme avec un simple tableur. Chaque mouvement est catégorisé (revenus, abonnements, impôts, etc.) et vous visualisez votre trésorerie instantanément.
C’est d’ailleurs, ce qui rend Shine particulièrement pratique. L’outil est à la fois un compte bancaire pro et un outil de gestion. Vous n’avez donc pas besoin de passer par un autre logiciel pour suivre votre trésorerie. Tout est centralisé au même endroit (facturation, cotisations, paiements, etc.).
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Établir un budget prévisionnel
Faire un budget prévisionnel peut aussi vous aider à mieux gérer vos flux financiers en tant qu’auto-entrepreneur. Ce budget prévisionnel est une sorte de plan chiffré de votre activité sur plusieurs mois (souvent 6 ou 12). Il ne s’agit pas de « prédire l’avenir » avec un tableau, mais de prévoir les grandes tendances financières :
- combien vous allez encaisser ;
- combien vous allez dépenser ;
- combien il vous restera.
Le budget prévisionnel permet de savoir :
- si votre activité est rentable ;
- à quel moment vous pourriez avoir un creux de trésorerie ;
- combien vous devez facturer pour atteindre vos objectifs personnels (votre « salaire », vos charges, votre épargne…).
Le tableau doit contenir :
- Les recettes attendues (vos prestations ou ventes prévues chaque mois à partir d’une estimation réaliste basée sur vos clients actuels ou votre rythme moyen de facturation).
- Les dépenses fixes (assurance, abonnement pro, logiciel, comptabilité, espace de coworking, etc.).
- Les dépenses variables (matériel, déplacement, communication, formations…).
- Les cotisations sociales et fiscales (à calculer selon votre taux).
- Votre revenu net souhaité, soit la somme que vous voulez vous verser chaque mois pour vivre confortablement.
Pour construire votre budget prévisionnel, vous pouvez utiliser un simple tableur Excel ou Google Sheets (une ligne par mois, des colonnes « recettes », « charges », « solde »).
Penser à son futur : épargner et investir ses excédents
Une fois que vous avez stabilisé votre trésorerie, vous pouvez commencer à épargner et investir intelligemment vos excédents. Pour mieux gérer votre argent en tant que freelance, vous pourriez opter pour :
- Un contrat d’assurance-vie. Il s’agit d’un support intéressant pour placer votre excédent de trésorerie sans risque de bloquer vos fonds. L’idéal pour garder un matelas de sécurité pour les périodes creuses.
- Le PER. L’outil permet de mettre de côté pour votre retraite, avec une épargne bloquée jusqu’à ce moment-là (sauf exception de déblocage anticipé). Il vous offre également la possibilité de déduire vos versements de votre revenu imposable, donc réduire immédiatement votre impôt. Enfin, il a été conçu pour vous permettre, à la retraite, de récupérer le capital ou une rente, selon votre choix.
Bon à savoir 💡
En tant qu’auto-entrepreneur, votre retraite de base dépend du chiffre d’affaires déclaré. Si vous déclarez peu, vous validez moins de trimestres et vos droits sont faibles. De plus, vous n’avez pas de retraite complémentaire significative, contrairement aux salariés.
C’est pourquoi le PER peut être un outil intéressant. Il vous permet de vous constituer une retraite privée en plus de la retraite publique en mettant de côté chaque mois. Le tout, en bénéficiant d’un avantage fiscal immédiat. Autrement dit, chaque euro versé sur votre PER réduit vos impôts aujourd’hui et améliore vos revenus de demain.
Améliorer la gestion de ses flux financiers en tant qu’auto-entrepreneur : tout ce que vous devez savoir
Comment éviter les problèmes de trésorerie quand un client paie en retard ?
Les retards de paiement peuvent vite fragiliser votre trésorerie. Pour limiter les risques :
- demandez un acompte à la commande (30 à 50 %) ;
- indiquez des délais de paiement clairs sur vos devis et factures ;
- relancez systématiquement dès le premier jour de retard.
Vous pouvez aussi utiliser un outil de facturation avec rappels automatiques pour gagner du temps.
Faut-il souscrire une assurance professionnelle pour protéger sa trésorerie ?
Oui, c’est vivement recommandé. Une responsabilité civile professionnelle (RC Pro) couvre les dommages causés à un client ou à un tiers, ce qui peut vous éviter de lourdes dépenses imprévues.
Certaines activités exigent aussi une protection juridique ou une assurance perte d’exploitation, qui vous aide à maintenir un revenu en cas de coup dur.
Comment se rémunérer intelligemment sans mettre en péril sa trésorerie ?
Évitez de tout retirer d’un coup. Fixez-vous un revenu mensuel stable à vous verser (comme un salaire) et laissez toujours une réserve d’un à deux mois de chiffre d’affaires sur votre compte pro. Cette marge de sécurité vous permettra d’honorer vos cotisations, d’absorber les périodes creuses et de financer vos projets sans stress.