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Transition écologique : 3 choses à savoir sur la finance verte !

Andréa Bollard
Andréa Bollard13 avril 2025
Transition écologique : 3 choses à savoir sur la finance verte !
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Que ce soit pour défiscaliser, faire fructifier votre argent ou épargner pour vos enfants, notre simulateur vous guide vers les solutions adaptées à vos objectifs !

Encore peu connue de tous, la finance verte se présente pourtant comme une véritable solution aux enjeux climatiques et environnementaux. Alors aujourd’hui, nous avons décidé de lever le voile sur cette nouvelle approche de la finance en vous dévoilant 3 choses à savoir sur la finance verte. LET’S GO !

58 % des français ne savent pas ce qu’est la finance verte

Pour vous dire, parmi ceux qui en ont entendu parler, 68 % n’en comprennent pas la portée d’après une étude de Consumer Science Analytics.

La finance verte, c’est un investissement sur des fonds qui intègrent des critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance. Nommés critères ESG, ils sont la base de ce qui définit la finance verte. Ils vous permettent de savoir dans quels secteurs vous investissez votre argent – comme le climat ou le traitement des déchets – mais également d’identifier les activités qui sont proscrites, comme les énergies fossiles ou les armements. Avec des rendements presque équivalents à ceux de la finance classique, c’est surtout son impact qui la met au-devant de la scène, en faisant un véritable outil au service de la transition écologique.

La France n’a d’ailleurs pas à rougir dans ce domaine ! En 2021, on note une progression de 94 % des encours sur des fonds verts. Ce résultat encourageant s’explique notamment par le nombre de fonds durables développés en Europe : 1418 à fin 2020, contre 2119 à fin 2021, pour un total de 896 milliards € d’encours.

Mettre la finance au vert, c’est l’objectif n°1 de la COP 26

À l'international, la finance verte est un sujet majeur. Lors de la COP 26 de 2021, l’Accord de Paris est revenu sur la table. Le but de celui-ci ? Rendre compatibles les flux financiers avec la transition écologique, afin d’atteindre zéro émission de CO₂ d’ici 2050 !

Pour les États membres, l’objectif est clair : orienter l’économie mondiale dans le sens de la transition écologique, en cherchant des alternatives aux énergies fossiles. Les grands moyens sont donc déployés, avec notamment plus de 100 milliards de dollars versés chaque année aux pays en développement pour accélérer la recherche.

Afin d’accompagner cette initiative, les États font preuve d’influence et montrent l’exemple par leurs prises de position, en adoptant de nouvelles lois pour faire évoluer les habitudes. Dans un contexte où chaque pays cherche à allier sens et développement, il est essentiel que les acteurs de la finance suivent ce même mouvement.

D’ailleurs, la place boursière a pleinement conscience du déséquilibre entre les encours des solutions fossiles et ceux des solutions vertes. Pour inverser cette tendance, de nombreuses initiatives voient le jour.

Par exemple, le GFANZ (Glasgow Financial Alliance for Net Zero). Ce groupe gère les actifs financiers de 450 entreprises. Pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, il impose à tous ses membres de mettre en place des objectifs basés sur des données scientifiques, afin de réduire leurs émissions de CO₂.

C’est une initiative parmi tant d’autres qui prouve que les États ont bel et bien fait passer le message : la transition écologique est un effort collectif.

Après le label rouge, les labels verts !

Pour s'assurer de la qualité et des engagements de ce que vous mettez dans vos assiettes, vous pouvez vous référer aux nombreux labels présents sur le marché. Pour la finance, c’est pareil !

ISR, Finansol et Greenfin : ces trois labels, créés par l’État et distribués par des institutions, se basent sur des critères ESG (Environnement, Sociétal, Gouvernance) et vous permettent d’investir votre argent au service d'une cause collective.

Pour vous en dire plus sur ces trois labels :

  • ISR : l’Investissement Socialement Responsable, créé en 2016, désigne les fonds qui investissent dans des entreprises prenant en compte les besoins sociaux et environnementaux de la société. C’est le label le plus répandu, qui englobe le plus de secteurs d’activité.
  • Finansol : la finance solidaire, à l’initiative d’une association, existe depuis 1997. Ce label certifie les fonds qui soutiennent des initiatives à impact social ou environnemental.
  • Greenfin : créé en 2015, ce label est particulièrement exigeant. Il n’est attribué qu’aux fonds engagés dans la transition énergétique et écologique, dans certains secteurs définis. Il va encore plus loin en exigeant un rapport détaillé des impacts environnementaux réels des actions menées par chaque entreprise.

Les institutions qui délivrent ces labels ont pour mission d’encadrer l’activité des fonds, mais aussi de sensibiliser les professionnels comme les particuliers aux enjeux de la finance verte.

On en pense quoi de la finance verte chez MPP ?

Chez MPP, nous sommes convaincus de l’importance et du rôle de la finance face aux enjeux environnementaux actuels.  

Aujourd’hui, une multitude d’offres de finance éthique existent. Cependant, la transparence, les actions réelles et la mesure de leurs impacts ne sont pas toujours présents. Afin de t’offrir une solution qui correspond à tes attentes, Mon Petit Placement lance son Portefeuille Environnement  

100 % labellisé Greenfin, ce placement dynamique au risque moyen de 5/7, intervient sur les secteurs de l’énergie, du bâtiment, la gestion de déchets, le contrôle de la pollution et le transport propre. Dans un souci de cohérence et d’impact, nous avons soigneusement sélectionné 5 fonds pour joindre sens et rendement.  

Pas besoin d’être militant pour participer au monde de demain en offrant des solutions en accord avec la transition écologique. Pour nous, être ISR doit être la norme de demain afin de mettre l’écologie au cœur de notre économie !

Andréa Bollard
Andréa Bollard13 avril 2025