Vous avez un projet d'épargne ?
Que ce soit pour défiscaliser, faire fructifier votre argent ou épargner pour vos enfants, notre simulateur vous guide vers les solutions adaptées à vos objectifs !
1. La défiscalisation, c’est légal !
Si ce qu’il en résulte n’est pas toujours des plus aisés à appréhender, la définition de la défiscalisation, elle, est simple : c’est un ensemble de dispositifs qui permettent de réduire les charges fiscales d’un foyer et donc de diminuer l’impôt sur le revenu.
L’objectif ? Vous encourager à investir !
Une approche gagnant-gagnant où l’État vous offre une contrepartie pour l’investissement que vous avez réalisé. C’est pas beau, ça ?
Attention, ne vous imaginez pas que l’on peut défiscaliser tout et n’importe quoi.
Au contraire, c’est une mesure fiscale tout ce qu’il y a de plus légal, encadrée par une législation et des textes de lois.
En pratique, il existe de nombreux moyens de défiscaliser, certains plus accessibles que d’autres, comme l’immobilier, les niches fiscales ou encore les placements financiers.
2. Vous pouvez réduire vos impôts via un achat immobilier
L’immobilier fait partie des mesures fiscales les plus connues en France.
Ici, vous pouvez acheter en locatif dans du neuf, rénover de l’ancien ou louer un meublé.
Et chaque investissement a ses propres règles fiscales.
- Loi Pinel : acheter neuf
On en entend beaucoup parler, mais de quoi s’agit-il exactement ?
La Loi Pinel est une mesure qui vise à relancer la construction de logements neufs dans les régions pauvres en logements disponibles.
La raison de son succès ?
Elle permet aux acheteurs d’acquérir un bien immobilier tout en bénéficiant d’une réduction d’impôt.
Plus concrètement, vous pouvez déduire, chaque année et pendant 9 ans, 2 % du prix d’achat de votre bien, puis 1 % à partir de la 10ᵉ année et jusqu’à la 12ᵉ.
En bref, si vous achetez un appartement 250 000 €, vous réduisez vos impôts sur le revenu de 5 000 €/an pendant 9 ans. Génial, non ?
Tout cela en permettant à un locataire de bénéficier d’un appartement neuf, au loyer plafonné selon la ville où il est situé.
- Loi Malraux : le charme de l’ancien
Pour le coup moins accessible, la Loi Malraux n’en est pas pour autant moins intéressante ! On vous explique.
À l’inverse de la Loi Pinel, ce dispositif, reconnu d’utilité publique, a pour objectif de réhabiliter le patrimoine historique français.
L’idée n’est pas de placer vos billes dans la rénovation de Notre-Dame de Paris, mais plutôt de restaurer un bien immobilier dans une zone protégée.
Pour bénéficier de Malraux, l’acheteur doit pouvoir prétendre à un minimum de 10 000 € d’impôt sur le revenu.
De son côté, le bien doit être situé dans un immeuble ancien, dont la restauration sera supervisée par les Architectes des Bâtiments de France.
Fiscalement, l’acquisition d’un bien de prestige est particulièrement intéressante :
vous profitez d’une réduction d’impôt de 22 % ou 30 % du montant des travaux.
- LMNP : Loueur Meublé Non Professionnel
Cette niche fiscale est l’une des plus anciennes de France.
Aujourd’hui, elle s’est particulièrement bien adaptée aux nouveaux modes de vie (Coucou Airbnb !) et présente une belle opportunité d’optimisation patrimoniale.
Petite nuance :
à l’inverse des dispositifs précédents, un Loueur Meublé Non Professionnel n’est pas une mesure défiscalisable à proprement parler.
Au lieu de déduire une somme de ses impôts, le propriétaire perçoit des loyers non imposés.
La rentabilité est donc immédiate et nette d’impôt.
Par ailleurs, ce modèle d’investissement est très libre :
l’acheteur n’est soumis à aucun engagement de durée, aucun plafond minimum ou maximum de loyer, ni à un mode de gestion spécifique (location longue durée, courte durée ou colocation).
Feel free, comme dirait l’autre !
3. Il existe 474 niches fiscales
En France, on ne décompte pas moins de 474 niches fiscales réparties en 4 grandes catégories comme :
- Les déductions liées à la famille (nounou, hébergement d’une personne dépendante)
- L’emploi à domicile (aide-ménagère, jardinier)
- L’aide à la personne
- Les déductions immobilières (travaux de rénovation)
Tout comme les mesures fiscales immobilières présentées ci-dessus, les niches fiscales visent à réduire la note de votre impôt sur le revenu.
4. L'investissement financier (aussi) présente des avantages fiscaux
Ça semble beaucoup moins flagrant mais oui, certains placements peuvent être fiscalement intéressants. Parmi les plus accessibles financièrement, on note notamment le PER (Plan Épargne Retraite), le PEA (Plan d’Épargne en Actions) et l’assurance-vie.
- Le PER
Le Plan Épargne Retraite repose sur une mécanique simple : plus vous épargnez, plus l’économie sur vos impôts sera importante. Vous déduisez donc en fonction de ce que vous investissez.
Avantage : le niveau de déduction dépend de votre tranche marginale d’imposition.
Globalement, cela devient intéressant dès 30 % (revenu de 25 711 € à 73 516 €) et très intéressant à 45 % (revenu de plus de 158 122 €).
En revanche, il faut noter que le montant des versements déductibles du revenu imposable est plafonné par la loi à 10 % du revenu net imposable de l’année précédente. Ce qui vous laisse moins de marge de manœuvre.
- Le PEA
Le Plan d’Épargne en Actions est un produit d’épargne constitué d’actions d’entreprises françaises et européennes, de certificats d’investissements ou de bons de souscription.
À la différence du PER, il n’est pas question ici de déduction d’impôt, mais plutôt d’avantages fiscaux. En effet, vous ne pouvez pas défiscaliser votre capital investi.
Avantage : passé le délai de 5 ans, le PEA n’est plus imposable !
Il faut par ailleurs bien avoir en tête que si vous souhaitez disposer de la somme placée avant 5 ans, vous devrez définitivement clôturer votre PEA.
Aussi, pour profiter pleinement de ce produit que l’on peut qualifier de ludique, et dans le cas où vous ne seriez pas accompagné(e), il vous faudra suivre le cours de la bourse, acheter et revendre sur les marchés.
- L’assurance-vie
L’assurance-vie est également un produit d’épargne.
La seule différence est qu’il est, comme qui dirait, “hybride”.
C’est une responsabilité moins forte qu’un achat immobilier ou qu’une niche fiscale, tout en étant un placement flexible.
Avantage : en plus de bénéficier de performances intéressantes, ce placement est extrêmement souple.
Vous pouvez effectuer un retrait total ou partiel quand bon vous semble, sans entraîner la clôture de votre contrat (sauf dans le cas où vous récupérez l'intégralité de votre capital, évidemment).
Comparée au PEA, l’assurance-vie est beaucoup moins chronophage.
Vous n’avez pas besoin de passer le marché au peigne fin, votre argent travaille seul !
“L’assurance-vie est un placement détenu par la moitié des Français !
Pourtant, pour la majorité, les avantages de ce type de contrat restent flous, l’investissement opaque et les frais élevés.
Chez Mon Petit Placement, nous avons à cœur de sensibiliser nos clients à la culture de l’investissement.
Nos contrats seront le meilleur terreau pour cultiver leur placement en assurance-vie.”
Noémie Zarka, Conseillère en investissement MPP
Côté imposition, vous bénéficiez d’un abattement annuel sur les intérêts au bout de 8 ans de 4 600 € par an pour une personne seule et de 9 200 € pour les déclarations d’impôt communes.
Et comme un placement se pense toujours sur le long terme, pas de raison que vous ne puissiez pas en bénéficier !