Publié le 10/09/2021
Je m’appelle Marie, j’ai 37 ans et je suis pharmacienne. Je dirais que je suis quelqu’un de pro-active, de passionnée pour les choses que j’aime : la décoration, la mode, le jardin, le contact humain, la lecture, etc. J’aime la vie. J’aime les autres. J’aime les belles choses, les bonnes choses ! Et j’aime aussi découvrir le monde.
Mon métier. Je suis salariée. Et, à 37 ans, j’ai déjà un petit peu de revenus fonciers à Magny-Le-Hongre. Il y a quelques années, avec mon mari, nous avons investi dans des logements locatifs car on voulait bénéficier d’une loi de défiscalisation. En tout, cela correspond à environs 3500 euros par mois.
J’ai trois enfants. Une part non négligeable de mon budget sert donc à nourrir ma famille, à faire mes courses, à payer mes factures d’électricité, ma voiture, les écoles et les activités extra-scolaires de mes enfants. Je ne pourrais néanmoins pas subvenir à tous ces besoins toute seule. Le salaire de mon mari y contribue grandement. On partage nos comptes.
La répartition 48/14/28 de Marie :
J’essaye de respecter le budget que je me suis fixée. Mais je suis de nature dépensière donc j’y arrive rarement. J’aime profiter de la vie donc je ne limite pas trop mes dépenses tout en étant prudente malgré tout. Je ne me mets jamais en difficulté.
Oui, parfois ! Je n’allume pas le chauffage avant les vacances de la Toussaint. J’essaye de faire des économies d’eau. Je fais attention. Je limite mes sorties : pas plus de deux fois aux restaurants par mois, je vais très peu au cinéma, etc. Ce sont des économies faciles car c’est dans la sortie qu’on dépense le plus facilement, sans s’en rendre compte. Je ne me l’interdis pas totalement mais j’en limite le nombre. Je préfère recevoir les gens chez moi que d’aller au restaurant, par exemple.
Mon premier objectif est de payer la maison pour laquelle j’ai fait un prêt et ensuite, de terminer les travaux qu’on y a entrepris.
À plus long terme, j’essaye de prévoir ma retraite. On sait qu’il sera difficile pour notre génération d’avoir une retraite même si on cotise. On nous parle beaucoup de plan retraite, d’investir. Il faut donc qu’on prévoit pour assurer nos vieux jours.
Oui, ça me parle. Je sais que je dois investir pour rentabiliser le peu d’argent que j’ai mis de côté. Mais ce n’est pas un monde que je connais donc je ne sais pas trop comment m’y prendre. Où investir ? Comment investir ?
C’est vrai que mon mari s’y connaît plus et je lui laisse donc allouer une partie de nos revenus dans des placements financiers. Je lui délègue ce rôle-là. Même si on en parle et qu’il me partage ses décisions, ce n’est pas moi qui suis à l’initiative de quoi que ce soit.