Publié le 07/09/2022
Pénélope, c’est une entrepreneure. Elle est audacieuse, authentique, impatiente, créative, jusqu’au boutiste, avec les yeux plus gros que le ventre. Elle a surtout envie de créer et raconter des histoires quotidiennement (ça fait très bizarre de parler de moi à la 3ème personne (rires).
Depuis toujours, je sais que je veux raconter des histoires. Je suis assez sensible à la voix. Les histoires racontées à l’oral forcent l’imaginaire, créent de l’émotion, apportent un petit plus qu’on n'a pas forcément (je trouve) avec l’image. Après avoir passé 10 ans chez des annonceurs, j’ai eu envie de raconter mes histoires pour moi, les autres et les marques. Donc c’est assez naturellement que j’ai fondé La Toile Sur Ecoute, ce studio de podcast qui raconte des histoires créatives, crée des concepts originaux et gère des projets ambitieux et décalés, essentiellement avec l’outil de la voix.
J’ai toujours eu peur des chiffres. C’est pour ça que je me suis mise à écrire plutôt que faire des maths. J’ai une logique qui ne convient pas trop à l’arithmétique ; ça me demande beaucoup de rigueur, de discipline et de concentration d’avoir des chiffres devant moi, et clairement, ce ne sont pas mes qualités principales. Aujourd’hui, en tant qu’entrepreneuse, j’ai appris à appréhender les finances et c’est un peu comme pour tout : dès que l’on s’y intéresse, on finit par aimer ! Je ne rêve pas de chiffres la nuit, mais je n’en ai plus peur.
Je pense que ça remonte à loin. Les finances étant historiquement réservées aux hommes, les femmes n’étaient pas celles qui tenaient la bourse. Et puis ça a toujours été les hommes qui ont fait les investissements et les femmes ont hérité de cette mauvaise convention. C’est aussi peut-être par ce que la femme était celle qui s’occupait du foyer à l’époque, je n’en sais rien, mais dans le mot « investissement », il y a le mot « risque », et ça peut faire peur. Cette activité est donc antithétique avec la notion de protection du foyer.
PAS DU TOUT ! J’en rêve, mais j’ai peur. Pourtant, je suis une serial joueuse au casino, qui est clairement à l’opposé de l’investissement (à la roulette bien sûr !).
En jouant au casino, on sait que c’est de l’argent qu’on perd – potentiellement – alors qu’en investissement, l’enjeu est surtout de gagner alors même qu’on peut en perdre alors que ce n’était pas prévu – potentiellement.
Avec l’âge, je prends plus de risques financiers, mais je ne suis clairement pas encore ce qu’on pourrait appeler une serial investisseuse.
L’expérience, le fait d’avoir le nez dans les chiffres toute la journée pour ne pas faire planter sa boîte… Mais on ne peut pas dire que je CONNAIS la finance. Je gère les miennes et celle de mon entreprise (ça va encore, on est 5 dans l’équipe), mais c’est tout.
Réfléchis bien sur ce que tu investis, combien tu investis, et surtout pourquoi tu investis.
Créer d’autres podcasts qui vont comptabiliser des millions d’écoutes !
Ma BD PÉNOUCHE, qui sort le 6 octobre chez Nathan bande dessinée, une série TV CAPUCINE qui vient de sortir sur AB1. Et bien sûr d’autres projets de création de contenus et d’autres histoires racontées sous des formes et des supports différents.
Pouvoir allonger les journées !