Marchés et économie : à quoi s'attendre pour la rentrée 2023 ?

Cette année n'a pas été de tout repos. Entre la guerre en Ukraine qui n'en finit pas, la réforme des retraites passée en force, une inflation toujours galopante, des faillites bancaires américaines, le boom de l'IA et les marchés qui ont connu un net rebond... on n'a pas le temps de s'ennuyer ! 

Alors à quoi s'attendre pour la rentrée 2023 ? On vous fait un rapide tour d'horizon pour vous préparer à ce qui arrive. Accrochez-vous !

L'inflation : la bonne nouvelle

La fin de l'inflation, ce n'est pas pour tout de suite.

Mais les derniers chiffres de la zone euro donnent de l'espoir ! Tous produits et services confondus, elle passe à +5,3% sur un an en juillet contre +5,5% en juin. C'est le plus faible taux depuis janvier 2022, ce qui est une très bonne nouvelle !

Hors prix de l’énergie et de l’alimentation, l’inflation sous-jacente reste stable à 5,5%.

Les taux directeurs : à quoi s'attendre ?

Avec cette baisse marquée de l'inflation, on devrait pouvoir s'attendre à une pause dans les hausses de taux de la BCE. Ce qui (r)allumerait une lueur d'espoir pour tous les futurs emprunteurs européens. Et permettrait de relancer à la hausse les indices boursiers européens.

On garde espoir !

école : un coût des fournitures scolaires qui explose

Qui dit rentrée, dit dépenses scolaires pour ceux d'entre-nous qui ont des enfants : fournitures, cours, sport...

Et selon une étude de la Confédération syndicale des familles, l'inflation cette année a entraîné une augmentation de 11,3% du coût de la scolarité par rapport à l'année dernière. Les effets de la baisse de l'inflation évoquée au-dessus ne vont pas se faire sentir tout de suite...

C'est pour les écoliers que la hausse du prix des fournitures scolaires est la plus impressionnante : le coût moyen de la liste complète s'élève à 233 euros, soit 22,6% d'augmentation par rapport à 2023. L'équipement sportif se révèle être le poste de dépense le plus onéreux ; il s'élève à 101 euros, contre 75 euros pour les feuilles et cahiers, et 35 euros pour le cartable et la trousse.

International : l'immobilier fait craindre le pire en Chine et aux états-Unis

C'est la grosse zone d'ombre de cette rentrée.

On vous en parlait il y a peu, alors que la deuxième puissance économique mondiale flirte avec la déflation (une inflation négative, à rebours du reste du monde), certains signaux du côté des géants de l'immobilier chinois aggravent l'alerte : Country Garden et Evergrande, énormes groupes immobiliers, sont en grande difficulté financière. Le second vient de se placer sous procédure de faillite aux États-Unis, après l'annonce d'une perte nette de plus de 113 milliards pour 2021 et 2022. Pour rappel, l'immobilier représente 25 % du produit intérieur brut (PIB) Chinois.

Côté Etats-Unis, alors que l'inflation reste plutôt contenue autour des 2%, les taux d'emprunt immobilier on atteint leur record depuis 2002 (plus de 7% sur 30 ans). Et le marché immobilier s’effondre dans plusieurs villes où la spéculation était au plus haut il y a quelques temps : le prix des logements a baissé de près de 19 % à Austin (Texas) et de 11 % à San Francisco en un an. L’immobilier de bureau est lui dans une situation catastrophique, comme en atteste entre autres la faillite probable de WeWork, l’entreprise de travail partagé qui avait été estimée 47 milliards de dollars et qui ne vaut plus que 320 millions de dollars.

Là encore, la chute de l'immobilier peut avoir des conséquences importantes sur toute l'économie.

De bonnes nouvelles pour finir

On ne le répétera jamais assez : en contexte inflationniste, il faut investir ! Comme Thomas l'analyse bien dans une récente interview publiée sur notre compte Instagram, en France on a toujours un gros problème à ce niveau-là.

C'est pourquoi on vous concocte quelques surprises pour la rentrée avec de nouveaux produits qui répondront toujours mieux à vos besoins et donneront envie aux non-initiés de sauter le pas et vous rejoindre chez MPP 💚 

Stay tuned ;)