Vous avez un projet d'épargne ?
Que ce soit pour défiscaliser, faire fructifier votre argent ou épargner pour vos enfants, notre simulateur vous guide vers les solutions adaptées à vos objectifs !
Vous aussi, vous cherchez les meilleurs placements pour défiscaliser ? Alors, vous êtes au bon endroit. Dans cet article, découvrez les meilleurs placements pour optimiser votre fiscalité !
Les placements pour défiscaliser en bref
Comment fonctionne un avantage fiscal ?
Un avantage fiscal, c’est un petit coup de pouce de l’État quand vous faites quelque chose qui va dans le bon sens : préparer votre retraite, soutenir des PME, investir dans le logement ou la transition énergétique, par exemple.
Cet avantage peut prendre plusieurs formes :
- Réduction d’impôt : on calcule d’abord votre impôt, puis on enlève un montant (par exemple avec certains dispositifs immobiliers ou les FIP (Fonds d'Investissement de Proximité) /FCPI (Fonds Communs de Placement dans l'Innovation)).
- Déduction : on réduit d’abord votre revenu imposable, puis on calcule l’impôt (comme pour les versements sur un PER (Plan d’Epargne Retraite), dans la limite de votre plafond “épargne retraite”).
- Exonération totale ou partielle : vos gains sont peu ou pas imposés (par exemple, certains livrets réglementés ou l’assurance-vie après 8 ans, sous conditions).
Quelques points importants à garder en tête :
- Un avantage fiscal ne supprime pas le risque : sur les placements en unités de compte, la valeur peut monter comme descendre (perte en capital possible).
- Les avantages sont encadrés : durée minimale, montants plafonnés, conditions à respecter… et souvent un plafond global des avantages fiscaux à ne pas dépasser.
- Le bon réflexe : partir de votre situation (revenus, niveau d’impôt, horizon, besoin de garder de la liquidité) et vérifier que le placement correspond vraiment à votre projet, pas seulement à votre envie de payer moins d’impôts.
En résumé, la défiscalisation est un outil : elle peut améliorer la note fiscale si le placement choisi colle à votre profil, à votre horizon et à vos objectifs.
La défiscalisation
La défiscalisation, c’est le fait de réduire votre impôt en investissant dans des dispositifs prévus par la loi.
Dans la pratique, on peut voir quatre grandes approches :
- Les “enveloppes de base” : avant de chercher la réduction d’impôt, on sécurise sa trésorerie de précaution (livrets réglementés) et son épargne longue dans des enveloppes comme l’assurance-vie, le PEA ou le PER, selon les besoins.
- Déduire (PER) : vos versements sur un PER viennent diminuer votre revenu imposable, dans la limite de votre plafond retraite. Plus votre taux d’imposition est élevé, plus l’effet peut être intéressant.
Réduire (immobilier, FIP/FCPI) : vous gardez votre placement pendant une durée minimale et, en échange, vous obtenez une réduction d’impôt. En contrepartie, votre argent est bloqué plus longtemps et le risque peut être plus élevé.
La défiscalisation
La défiscalisation, c’est le fait de réduire votre impôt en investissant dans des dispositifs prévus par la loi.
Dans la pratique, on peut voir quatre grandes approches :
- Les “enveloppes de base” : avant de chercher la réduction d’impôt, on sécurise sa trésorerie de précaution (livrets réglementés) et son épargne longue dans des enveloppes comme l’assurance-vie, le PEA ou le PER, selon les besoins.
- Déduire (PER) : vos versements sur un PER viennent diminuer votre revenu imposable, dans la limite de votre plafond retraite. Plus votre taux d’imposition est élevé, plus l’effet peut être intéressant.
- Réduire (immobilier, FIP/FCPI) : vous gardez votre placement pendant une durée minimale et, en échange, vous obtenez une réduction d’impôt. En contrepartie, votre argent est bloqué plus longtemps et le risque peut être plus élevé.
- Alléger / Exonérer (assurance-vie, PEA) : à moyen ou long terme, la fiscalité peut être plus douce (abattement après 8 ans en assurance-vie, exonération d’impôt sur le revenu sur le PEA après 5 ans, avec prélèvements sociaux qui restent dus).
Petit exemple pour illustrer : si vous versez 5 000 € sur un PER et que vous êtes imposé à 30 %, la déduction peut vous faire économiser environ 1 500 € d’impôt (hors cas particuliers), sous réserve que vous ayez assez de plafond disponible. Si vous investissez 5 000 € dans un FCPI éligible, vous visez une réduction d’impôt définie par la réglementation, en contrepartie d’un blocage de plusieurs années et d’un risque plus élevé.
Pour bien vous y prendre, vous pouvez suivre 4 étapes simples :
- Clarifier votre besoin : pourquoi voulez-vous investir et pour combien de temps ?
- Choisir la bonne enveloppe : de quel niveau de liquidité avez-vous besoin ?
- Passer en revue les conditions : plafonds, durée, frais, niveau de risque.
- Étaler dans le temps : par exemple avec des versements programmés pour lisser les entrées.
Ce qu’il faut retenir : la défiscalisation marche beaucoup mieux quand elle s’intègre dans une stratégie globale (épargne de précaution, projets à moyen terme, retraite). L’idée n’est pas d’investir uniquement pour payer moins d’impôts, mais de construire un patrimoine qui vous ressemble.
Placement de défiscalisation n° 1 : Le Plan Épargne Retraite
Le PER est un outil qui permet à la fois de préparer votre retraite et de réduire votre impôt sur le revenu. Voici comment il fonctionne, concrètement.
Vous l’auriez deviné rien qu’à son nom : le Plan Épargne Retraite (PER) est un placement destiné à assurer votre retraite.
Le PER existe sous trois formes : le PERIN (PER individuel), le PERCOL (PER entreprise collective) et le PEROB (PER entreprise obligatoire).
Un petit tour sur le Plan Épargne Retraite vous donnera plus de détails sur les PER d’entreprise et le PER en général. Ce qui nous intéresse ici, c’est le PER individuel, car il est destiné à votre usage personnel.
L’objectif du PER
Mettre de côté une partie de votre argent afin de bâtir un joli capital pour vos vieux jours.
Votre placement se fait en deux temps :
- Le capital de départ : la somme initiale que vous placez à l’ouverture de votre contrat ;
- Les cotisations : les versements réguliers qui font croître votre pécule.
À 65 ans (plus ou moins…), c'est le jackpot : vous pouvez tout récupérer, y compris les intérêts ! Rappelez-vous que dans un placement, votre argent travaille pour vous, vous permettant de générer des gains supplémentaires.
Les personnes concernées par le PER
Le PER individuel est accessible à tous. Que vous soyez salarié, demandeur d’emploi, travailleur indépendant… vous pouvez ouvrir un PERIN si vous avez au moins 18 ans.
Vous voulez profiter d’une retraite dorée ? Commencez à investir une partie de vos économies dans un PER dès maintenant. Avec le temps, les versements et les intérêts accumulés se transformeront en une belle cagnotte.
Le fonctionnement d'un PER
À la retraite, vos revenus pourraient chuter de moitié. Posséder un Plan Épargne Retraite (PER) vous permet d'anticiper et d'assurer une tranquillité financière lorsque vous direz adieu au monde du travail.
L’argent accumulé grâce au PER peut être perçu de deux façons :
- En capital : une somme reçue en une seule fois. Cette option est idéale si vous avez un projet important à réaliser.
- En rente : des paiements réguliers (mensuels, trimestriels…). C’est un choix judicieux si vous souhaitez maintenir votre niveau de vie.
Les avantages d’un PER
Si le Plan Épargne Retraite (PER) figure dans cette liste, c'est parce qu’il offre des avantages fiscaux intéressants !
Les versements sur le PER sont déductibles de votre revenu imposable. Pour faire simple : si vous gagnez 50 000 euros par an et que vous versez 5 000 euros sur votre PER, vous pourrez déduire ces 5 000 euros de votre revenu et ainsi diminuer votre revenu imposable ! Plutôt cool, non ?
Et ce n'est pas tout ! Vous pouvez ouvrir un PER avec seulement quelques centaines d’euros. Vous pouvez ensuite faire des versements volontaires pendant toute la durée du placement. Il n’y a pas de limite, vous pouvez verser 100, 1 000, 10 000, voire 100 000 euros si cela vous chante.
Les inconvénients du PER
Votre PER reste bloqué jusqu’à votre retraite, donc pas moyen de retirer vos fonds sur un coup de tête. Mais il est souvent préférable de ne pas casser sa tirelire à la moindre occasion, n'est-ce pas ?
Cela dit, vous pouvez débloquer votre PER avant terme pour des situations beaucoup plus sérieuses : rupture de contrat de travail, achat d’une résidence principale ou encore invalidité.
Le PER est un investissement et comporte un risque de pertes en capital.
Placement de défiscalisation n° 2 : L’assurance-vie
L’assurance-vie, c'est le chouchou des Français en matière de placements. Fin février 2024, elle a atteint un record avec un encours de 1 947 milliards d’euros. Impressionnant, non ?
Avec l’assurance-vie, vous pouvez choisir le capital investi, le montant des versements, le niveau de risques que vous souhaitez prendre, et le taux de rendement que vous souhaitez viser.
Jetez un œil sur notre article l’assurance-vie expliquée simplement pour tout savoir sur ce placement incontournable.
L’objectif de l’assurance-vie
Prévoir les urgences financières, cotiser pour votre retraite, épargner pour un achat important, investir pour accroître vos revenus… Peu importe le projet qui se cache derrière votre assurance-vie, cette dernière vous aidera toujours à atteindre vos objectifs. C’est d'ailleurs pour cette raison qu’on l’appelle le couteau suisse des placements.
Chez Mon Petit Placement, vous pouvez trouver un contrat d’assurance-vie adapté à vos besoins :
- Vous souhaitez une épargne avec un capital garanti pour sécuriser votre économie ? Vous avez notre Plan B.
- Vous êtes prêt à prendre des risques pour booster vos gains ? Nous proposons différents portefeuilles avec des rendements potentiels intéressants !
Alors, n'hésitez pas à parcourir notre plateforme pour découvrir les meilleurs placements en assurance-vie.
Les personnes concernées par l’assurance-vie
Tout le monde peut souscrire à une assurance-vie : étudiants, apprentis, salariés, entrepreneurs, travailleurs indépendants, demandeurs d’emploi…
Chez Mon Petit Placement, investir n’est pas réservé uniquement aux plus riches. Avec nous, vous pouvez ouvrir un contrat d’assurance-vie avec seulement 300 euros. Nous mettons notre expertise à votre disposition pour vous aider à faire fructifier vos investissements.
Vous pouvez vous inscrire sur notre plateforme pour ne rien rater de nos conseils et pour vous faire accompagner par nos experts dans vos projets de placement !
L’assurance-vie est un mix parfait entre un placement et un investissement. Placement, parce que vous pouvez accéder à votre argent à tout moment. Investissement, car vos fonds peuvent produire des gains. Eh oui ! Votre argent est investi sur des produits financiers pour le faire fructifier.
Les avantages de l’assurance-vie
Grâce à l’assurance-vie, vous payez moins d’impôt sur le revenu sur les gains réalisés avec votre contrat. Elle vous permet de bénéficier d’un abattement de 4 600 euros (si vous êtes célibataire) ou de 9 200 euros (si vous êtes marié). En d'autres termes, ces sommes sont déduites de vos gains imposables, et l’impôt sur le revenu est calculé uniquement sur le reste.
En plus de cela, l’assurance-vie offre des avantages successoraux considérables. Vous choisissez librement les bénéficiaires à votre décès et pouvez leur transmettre jusqu’à 152 500 euros chacun sans payer de frais de succession ! Dans une succession classique, vous pourriez payer jusqu’à 60 % de taxes…
Psssst. On vous invite à lire l’article sur la fiscalité de l’assurance-vie pour approfondir vos connaissances.
Les inconvénients de l’assurance-vie
Il faut attendre 8 ans pour profiter de la déduction d’impôt. Si vous êtes un peu impatient, 8 ans peuvent sembler une éternité. Mais l’intérêt de l’épargne, c’est justement de profiter du temps pour cumuler les intérêts et faire fructifier le capital au fil des versements.
L’assurance-vie en unités de compte comporte toutefois un risque de pertes en capital.
Placement de défiscalisation n° 3 : l’immobilier locatif
Attachez votre ceinture, nous laissons derrière nous le monde de l’épargne.
Avant d’aller plus loin, cet article intitulé « Comment investir dans immobilier » vous éclaire sur les différentes solutions d’investissement. Ce qui nous intéresse ici, c’est la partie défiscalisation !
Attention, comme tout investissement, l’immobilier comporte un risque de pertes en capital.
Bénéficier d’une réduction fiscale avec le dispositif Pinel
Le dispositif Pinel (et ses évolutions) offre une réduction d’impôt si vous respectez plusieurs conditions : durée de location, plafonds de loyers et de ressources pour les locataires, zone géographique, etc.
Avant de vous lancer, prenez le temps de vérifier les règles en vigueur (zones, taux, critères du logement) : elles peuvent changer et conditionnent directement le montant de l’avantage fiscal.
Voici un exemple pour vous aider à comprendre :
- Vous achetez un appartement à 300 000 euros ;
- Vous le mettez en location pendant 12 ans ;
- Vous pouvez économiser jusqu’à 63 000 euros d’IR (21 % x 300 000 euros) pendant ces 12 années.
Ici, on parle de réduction d’impôt, ce qui signifie que c’est le montant de votre impôt qui est réduit, et non pas le montant de vos revenus imposables. Pour en bénéficier, vous devez respecter certains critères :
- Vous achetez un bien neuf ou vendu en état futur d’achèvement (VEFA) ;
- Vous louez le bien non meublé et à titre de résidence principale pour les locataires ;
- La location doit durer 6 ans (12 % de déduction d’impôt), 9 ans (18 %) ou 12 ans (21 %) ;
- Le bien doit se situer à Paris, dans ses proches banlieues, dans la banlieue parisienne ou dans les métropoles très peuplées (Lyon, Toulouse, Bordeaux…), ou dans les villes de plus de 250 000 habitants.
Il existe d’autres critères que vous pourrez retrouver ici
Le ticket d’entrée pour la loi Pinel est très important puisqu’il est rare de trouver des logements à moins de 100 000 euros.
Profiter d’une déduction fiscale grâce à la SCI/SCPI
Vous pensez qu'investir dans l'immobilier nécessite des sommes colossales ? Détrompez-vous ! La Société Civile Immobilière (SCI) et la Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) vous permettent de vous lancer dans l'investissement immobilier même avec un budget restreint.
On distingue généralement deux grandes familles de SCPI :
- les SCPI fiscales, qui visent surtout un avantage d’impôt (réduction ou déduction) en échange d’une durée de blocage et d’un type de biens bien précis ;
- les SCPI de rendement, qui cherchent plutôt à verser un revenu potentiel régulier (non garanti) mais sans offrir de réduction d’impôt immédiate.
Il est important de bien savoir dans laquelle de ces deux familles, vous investissez.
Placement de défiscalisation n° 4 : le soutien aux PME françaises
Vous pouvez obtenir d’importantes réductions d’impôt en investissant dans des petites et moyennes entreprises soutenues par l’État.
Les Fonds Commun de Placement dans l’Innovation (FCPI)
Les FCPI ou Fonds communs de placement dans l’innovation sont des dispositifs d’investissement défiscalisants.
Ils vous offrent deux avantages fiscaux en un :
- Exonération de l’impôt sur les plus-values (vos gains ne sont pas taxés) ;
- Réduction d’impôt sur le montant investi (18 % des versements, dans la limite de 12 000 € si vous êtes célibataire et 24 000 € si vous êtes marié).
Pour profiter de ces avantages, vous devez absolument conserver vos parts pendant au moins 5 ans.
Les fonds d’investissement de proximité (FIP)
Les FIP ou Fonds d’investissement de proximité fonctionnent de la même manière que les FCPI. Cependant, cette fois-ci, vous apportez votre soutien aux PME françaises situées dans des régions proches de chez vous (limitées à 4 régions limitrophes).
Les FIP vous offrent les mêmes avantages fiscaux que les FCPI : exonération d’impôt sur les gains et réduction d’impôt équivalente à 18 % des sommes investies. Vous devez également détenir des parts pendant 5 ans minimum pour pouvoir en profiter.
Attention ⚠️ : pour bénéficier de l’avantage fiscal des FIP et FCPI, vous devez garder vos parts pendant une durée minimale (plusieurs années) et investir dans des entreprises éligibles définies par la réglementation. Si vous vendez trop tôt, vous risquez de perdre l’avantage fiscal.
Les risques avec les FIP et les FCPI
Votre gain ou votre perte dépend entièrement des performances des PME dans leurs domaines d’activité.
Avec les FIP, vos fonds sont placés dans des sociétés opérant dans des secteurs classiques comme le transport ou les biens de consommation. Avec les FCPI, vous misez sur des entreprises évoluant dans des secteurs porteurs comme la nouvelle technologie ou les énergies renouvelables.
Investir dans des entreprises comporte toujours un risque. Vous pouvez réaliser des gains seulement si les résultats des entreprises sont bons. En revanche, si la PME fait faillite, vous pouvez perdre la totalité de votre investissement.
N'oubliez donc pas de bien vous renseigner avant de choisir les fonds sur lesquels vous souhaitez placer votre argent !
Plafond global des avantages fiscaux : la plupart des réductions et crédits d’impôt sont regroupés dans un plafond annuel. Si vous cumulez plusieurs dispositifs, une partie de l’avantage peut être perdue si vous dépassez ce plafond. Mieux vaut donc vérifier l’ensemble de vos dispositifs avant de vous engager.
FAQ : Comment défiscaliser grâce à son placement ?
Quels sont les placements défiscalisés ?
Les principaux placements qui permettent de réduire l’impôt sont par exemple :
- le PER, qui permet de déduire vos versements de votre revenu imposable (dans la limite de votre plafond “épargne retraite”) ;
- certains investissements immobiliers ouvrant droit à réduction d’impôt (dispositifs de type Pinel ou SCPI fiscales, avec des conditions de location et des plafonds) ;
- les fonds en actions éligibles PME (FIP/FCPI), qui donnent droit à une réduction d’impôt en échange d’un blocage de plusieurs années et d’un risque plus élevé.
À côté de ces dispositifs “défiscalisants”, il existe aussi des enveloppes comme l’assurance-vie (après 8 ans) ou le PEA (après 5 ans) qui n’offrent pas toujours une réduction immédiate, mais permettent une fiscalité plus douce dans le temps (voire une exonération d’impôt sur le revenu pour les gains du PEA, avec prélèvements sociaux dus).
Comment défiscaliser 5.000 euros ?
Il existe deux grandes approches possibles, selon votre situation :
- Le PER (déduction) : verser 5 000 € sur un PER peut réduire votre impôt à hauteur de votre taux marginal d’imposition. Par exemple, avec un TMI de 30 %, cela peut représenter environ 1 500 € d’impôt en moins, si vous avez assez de plafond disponible. En contrepartie, l’épargne est en principe bloquée jusqu’à la retraite (sauf cas de déblocage prévus par la loi).
- Les FIP/FCPI ou dispositifs immobiliers (réduction) : investir 5 000 € dans un support éligible peut donner droit à une réduction d’impôt, selon les règles en vigueur. En échange, vous acceptez une durée de détention longue, une liquidité limitée et un risque plus important (notamment sur les entreprises non cotées ou l’immobilier).
Le bon choix dépend de votre horizon, de votre niveau d’imposition, de votre tolérance au risque et de votre besoin de garder une partie de votre épargne disponible.
Quels sont les placements exonérés d'impôt ?
- Exonérés d’IR (impôt sur le revenu) et de prélèvements sociaux : Livret A, LDDS, LEP, Livret Jeune.
- Exonérés d’IR sous conditions : PEA après 5 ans (les 17,2 % de prélèvements sociaux restent dus).
- Allègement, mais pas exonération totale : assurance-vie après 8 ans (abattement annuel de 4 600 € seul / 9 200 € couple sur la part de gains, prélèvements sociaux dus).
Bon à savoir : un placement exonéré d’impôt n’est pas forcément celui qui offre le meilleur rendement. Les supports très sécurisés et exonérés (comme certains livrets réglementés) sont surtout pensés pour la sécurité et la liquidité, pas pour viser des performances élevées.
Quel est le meilleur moyen de défiscaliser ?
Il n’existe pas de “meilleur” placement valable pour tout le monde. Le bon choix dépend :
- de votre situation fiscale (taux d’imposition, capacité d’épargne, plafonds disponibles),
- de votre horizon de placement (court, moyen, long terme),
- de votre tolérance au risque et de votre besoin de liquidité.
La règle d’or : commencez par une stratégie d’épargne solide (trésorerie de sécurité, projets à venir), puis utilisez la défiscalisation comme un bonus, pas comme seul critère de décision. Il vaut mieux un placement cohérent avec vos objectifs qu’une “carotte fiscale” qui ne vous correspond pas.






