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L’assurance-vie : un bon placement pour les jeunes ?
L’assurance-vie souffre encore d’une image vieillotte. Beaucoup pensent que c’est un produit réservé aux gens installés, qui ont déjà de l’épargne de côté et des projets lointains à financer. Pourtant, ce placement mérite qu’on s’y intéresse dès le début de sa vie active, voire avant.
Accessible, souple et évolutive, l’assurance-vie peut parfaitement convenir à des jeunes qui veulent commencer à épargner à leur rythme, sans immobiliser leur argent pendant des années. Mais est-ce vraiment un bon choix quand on débute dans la vie ? À quoi ça sert concrètement ? Est-ce réellement intéressant d’ouvrir une assurance-vie quand on est jeune ? Cet article vous aide à y voir clair.
Qu’est-ce qu’une assurance-vie ?
Contrairement à ce que son nom laisse penser, l’assurance-vie n’est pas seulement faite pour préparer sa mort. C’est en réalité un outil d’épargne souple, très utilisé par les Français pour se constituer un capital ou préparer des projets de vie (achat immobilier, retraite, transmission…).
Il s’agit d’un contrat que vous ouvrez auprès d’un assureur ou d’une banque, dans lequel vous pouvez :
- Verser de l’argent quand vous voulez (petits montants ou grosses sommes).
- Choisir comment cet argent est investi (sur des supports sécuritaires comme les fonds euros ou plus risqués et potentiellement plus rémunérateurs comme les unités de compte).
- Le faire fructifier dans le temps.
- Le récupérer plus tard selon vos besoins (en partie ou en totalité).
- Ou le transmettre à un proche en cas de décès, avec une fiscalité très avantageuse.
L’assurance-vie est-elle réellement un placement fait pour les jeunes ?
Oui, l’assurance-vie peut tout à fait être un placement fait pour les jeunes, à condition de bien comprendre à quoi elle sert et comment l’utiliser intelligemment selon vos projets.
Profiter du facteur temps
Quand on parle de « facteur temps » en assurance-vie, on parle de deux choses complémentaires :
- Le pouvoir des intérêts composés.
- Les avantages fiscaux offerts par le contrat.
Commençons par développer le premier point. Plus vous laissez votre argent investi longtemps, plus il génère des gains qui génèrent à leur tour des gains. C’est ce qu’on appelle les intérêts composés avec leur effet boule de neige. Imaginons que vous commenciez à épargner 100 € par mois à 25 ans, avec un rendement moyen de 4 % par an (chiffres indicatifs, non garantis). À 45 ans (donc après 20 ans), vous aurez (potentiellement) :
- En capital investi : 24 000 €
- En capital total (avec gains) : environ 36 500 €
Soit 12 500 € de gains générés simplement grâce au temps (sans faire d’effort supplémentaire). En bref, plus vous commencez tôt, moins il faut épargner pour obtenir un bon résultat.
En ce qui concerne le second point, avec l’assurance-vie, la fiscalité devient très avantageuse après 8 ans (à compter de l’ouverture du contrat, pas des versements). Donc en ouvrant un contrat tôt, même avec un petit montant, vous faites déjà démarrer le compteur fiscal. Dès lors, après 8 ans, vous bénéficiez d’un abattement annuel de 4 600 € (ou 9 200 € pour un couple) sur les gains retirés.
Bon à savoir 💡
L’occasion de récupérer des intérêts sans payer d’impôt. Si vous retirez au-delà de ce montant, la taxation est réduite. Conséquence, plus vous ouvrez votre contrat en étant jeune (voire en étant mineur), plus vous gagnerez du temps pour atteindre ce cap fiscal important.
Rester libres de vos projets
Contrairement à d’autres produits comme le Plan Épargne Retraite (PER) ou un Plan Épargne Logement (PEL), l’argent placé en assurance-vie reste disponible à tout moment.
Vous pouvez, quand vous le souhaitez :
- Faire un rachat partiel (retirer une partie de votre argent).
- Faire un rachat total (fermer le contrat et tout récupérer).
- Même mettre en place des retraits programmés (comme un petit revenu mensuel).
Aucune justification ne vous sera demandée. La seule chose à considérer, c’est la fiscalité éventuelle.
Investir à votre rythme
Autre bonne nouvelle, vous n’avez pas besoin d’être riche pour ouvrir une assurance-vie. La plupart des contrats s’ouvrent avec quelques centaines d’euros. Ensuite, vous alimentez votre contrat comme vous le souhaitez :
- avec des versements libres (quand vous avez une prime, un bonus, un cadeau…) ;
- ou avec des versements réguliers (20 €, 50 €, 100 € par mois, selon ce que vous pouvez).
Que vous soyez étudiant, jeune salarié, intermittent, en freelance, l’assurance-vie s’adapte à votre réalité financière, même si elle change.
Notez, d’ailleurs, que quand vous placez de l’argent dans une assurance-vie, vous décidez comment il est investi. Vous pouvez donc choisir entre (ou faire un mélange des deux) :
- Les fonds en euros qui proposent une garantie en capital sous réserve de la solvabilité de l’assureur, parfaits si vous êtes prudent ou débutez.
- Les unités de compte (UC) investies en bourse, immobilier, etc. Ici, en revanche, le capital n’est pas garanti, mais le rendement peut potentiellement être plus intéressant.
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L’assurance-vie n’est pas seulement un outil pour épargner. Il constitue également un excellent outil de transmission. En effet, vous pouvez choisir qui recevra l’argent en cas de décès. C’est ce qu’on appelle la clause bénéficiaire.
Par défaut, l’argent d’une personne décédée entre dans sa succession (donc partagé entre les héritiers légaux, parfois avec des droits à payer élevés). Mais avec une assurance-vie, vous décidez librement qui bénéficiera du capital :
- votre conjoint ou conjointe (marié ou pacsé) ;
- votre compagnon ou compagne (même non marié) ;
- un enfant ;
- un frère, une sœur, un ami…
C’est souple et modifiable à tout moment, selon vos envies ou votre situation familiale.
Autre point fort, si vous avez versé de l’argent sur votre assurance-vie avant vos 70 ans (c’est le cas si vous êtes jeune), la personne que vous désignez bénéficie d’un abattement de 152 500 € sur ce qu’elle reçoit.
Au-delà de cette somme, il paiera une taxation réduite (20 % jusqu’à 700 000 € reçus, puis 31,25 % après, ce qui reste nettement plus doux que les droits de succession classiques dans bien des cas).
Bon à savoir 💡
Concrètement, à quoi ça peut servir d’ouvrir une assurance-vie quand on est jeune ? À plusieurs choses :
- Se constituer un capital tranquillement.
- Préparer un projet important sans stress.
- Commencer à investir en douceur, sans passer tout de suite par la bourse.
- Profiter au maximum des avantages fiscaux liés à l’ancienneté.
- Garder une grande souplesse (argent récupérable si besoin).
Ouvrir une assurance-vie quand on est jeune : nos conseils
Si l’on devait donner quelques conseils à nos jeunes lecteurs désireux d’ouvrir une assurance-vie, mais encore hésitants, ce serait les suivants :
- N’attendez pas d’avoir « beaucoup » d’argent pour vous lancer. Le plus important, c’est de commencer tôt, même avec 50 € ou 100 €. Cela active le compteur fiscal (les fameux 8 ans pour les avantages) et surtout, ça vous donne de bonnes habitudes d’épargne progressive, sans pression.
- Choisissez un contrat flexible et sans frais cachés.
- Adaptez les supports à votre profil de risque. Commencez simplement, avec un peu de fonds en euros et quelques fonds dynamiques ou un profil géré si vous ne voulez pas gérer vous-même.
- Soyez réguliers, même avec de petits montants. L’épargne automatique (20 € à 100 €/mois) est la meilleure discipline à adopter.
- Soignez la clause bénéficiaire dès l’ouverture. Même si vous êtes jeune, prenez 2 minutes pour désigner un bénéficiaire clair.
- Ne bloquez pas tout votre argent sur l’assurance-vie. Gardez toujours une petite épargne de précaution à part (livret A ou LDDS), en cas de pépin.
- Faites-vous accompagner, et pas par n’importe qui. Les conseils glanés sur Instagram ou TikTok peuvent parfois être inspirants… mais aussi franchement hasardeux. Entre les promesses de rendements mirobolants et les raccourcis douteux, mieux vaut prendre du recul. Chez Mon Petit Placement, on vous propose un appel 100 % gratuit avec l’un de nos conseillers financiers. L’occasion de poser toutes vos questions, de faire le point sur votre situation, et de repartir avec des bases solides, sans jargon ni pression.
Bon à savoir 💡
L’occasion de récupérer des intérêts sans payer d’impôt. Si vous retirez au-delà de ce montant, la taxation est réduite. Conséquence, plus vous ouvrez votre contrat en étant jeune (voire en étant mineur), plus vous gagnerez du temps pour atteindre ce cap fiscal important.
Je suis un jeune épargnant : où ouvrir mon assurance-vie ?
Le contrat d’assurance-vie de Mon Petit Placement peut être une très bonne option quand on est jeune, surtout si vous cherchez à vous lancer sans vous noyer dans les détails techniques. Et pour cause :
- Vous n’avez pas besoin de gros moyens pour démarrer, ce qui est parfait quand on débute dans la vie active ou qu’on est encore étudiant/salarié junior. Notre contrat est accessible dès 100 € (et 50 € par mois pour les moins de 25 ans).
- Nos clients apprécient notre design pédagogique et l’absence de jargon technique dans notre façon d’expliquer les choses.
- Notre offre est pensée pour les jeunes.
Souscrire une assurance-vie dès le plus jeune âge : tout ce que vous devez savoir
Quelle somme faut-il mettre au début sur son contrat d’assurance-vie ?
En théorie, certains contrats demandent un ticket d’entrée de 1 000 €, voire plus. Mais de plus en plus de contrats accessibles, comme ceux proposés par Mon Petit Placement, permettent de démarrer dès 100 €.
L’assurance-vie est-elle un placement risqué ?
Pas forcément. En fait, vous choisissez le niveau de risque :
- Si vous placez 100 % sur un fonds en euros, votre capital est garanti.
- Si vous placez sur des unités de compte (bourse, immobilier…), il y a un risque de perte à court terme, mais un potentiel de gain plus élevé à long terme.
Quand on est jeune, on peut se permettre une part de dynamisme pour faire fructifier son épargne, à condition de bien diversifier et de ne pas tout retirer en cas de baisse.
Est-ce qu’on peut sortir l’argent quand on veut d’une assurance-vie ?
Oui, totalement. Vous pouvez :
- Faire un rachat partiel (retirer une partie).
- Ou un rachat total (fermer le contrat).
Cela, quand vous voulez, sans motif à fournir.
Le seul point à garder en tête est le suivant : si vous retirez avant 8 ans, la fiscalité sur les gains est un peu moins favorable.
Quelle est la fiscalité du placement ?
Pendant la phase d’épargne, vous n’avez aucune imposition tant que vous ne retirez rien. Les gains (intérêts, plus-values) sont capitalisés sans être taxés.
Au moment du retrait, vous êtes taxés uniquement sur les gains retirés, pas sur le total. Il existe alors deux options :
- soit le prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 30 % ;
- soit l’imposition au barème si cela est plus intéressant.
Après 8 ans de contrat, vous bénéficiez d’un abattement annuel de 4 600 € par an de gains non imposés (ou 9 200 € pour un couple). Plus vous gardez le contrat longtemps, plus la fiscalité devient douce.